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Contact details
Zoological park of Fréjus
Le Capitou, 240 Rue Hubert Masquefa, 83600 Fréjus
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- Sensibilisation à la biodiversité
- Balade en famille
- Rencontre avec les primates
- Safari photographique
- Immersion totale
Infos pratiques
Faire connaître la faune sauvage
L’une des missions du Parc Zoologique de Fréjus est de faire découvrir ou mieux connaître la faune sauvage, menacée dans 75% des cas dans son habitat naturel. Lors de la présentation d’animaux emblématiques du Parc tels que les éléphants, chimpanzés, mandrills, lémuriens, lions, tigres, hyènes, loups, autruches, vautours, tortues, iguanes, lamas, chiens de prairie, les visiteurs peuvent à la fois les observer de près, suivre toutes les explications orales lors d’animations pédagogiques, poser toutes leurs questions à l’équipe de soigneurs et parfaire leurs connaissances avec la lecture des panneaux pédagogiques fournis. Certaines animations particulières leur permettent de découvrir des aspects inhabituels tels que les animations enrichissements (voir sujet enrichissement).
Nous avons à cœur de nous adapter à tous les publics, du plus jeune au plus âgé, du novice au plus expérimenté. Les écoles sont les bienvenues et des journées spéciales sont organisées pour les enfants de la crèche-maternelle au CM2, des stages soigneurs pour les 4ème – 3ème peuvent se réaliser et des journées « Soigneur d’un jour » également.
Car il ne faut pas oublier : on ne protège bien que ce que l’on connaît bien !
Travail de protection
La protection des animaux passe bien sûr par l’information et l’éducation mais également par nos actions concrètes en Parc Zoologique et sur le terrain. La protection se fait au niveau local par la protection de la biodiversité (voir article sur la biodiversité) mais également la protection de la biodiversité dans les pays d’origine de nos animaux (éviter toute consommation d’huile de palme, ne pas acheter d’animaux sauvages protégés par la loi de Washington, ne pas acheter d’ivoire, …).
La protection c’est aussi la reproduction au sein du parc zoologique des populations d’animaux en voie d’extinction (ara ararauna, lémuriens, mangabeys, siamangs, chèvres Girgantana, cobe de Lewche, …). Nous sommes récompensés chaque année par les nombreuses naissances (voir la rubrique pouponnière).
La protection c’est aussi la conservation d’un patrimoine génétique. Les reproductions ne sont pas faites de manière anarchique mais en fonction des filiations et de la génétique des animaux. Des échanges entre parcs zoologiques sont alors organisés en France et en Europe ainsi que la constitution de banque de cellules de la reproduction (ovules, spermatozoïdes). La mission la plus importante pour les animaux est celle de recherche. Elle se réalise à divers niveaux :
– Par sa proximité avec les animaux et son travail de long terme avec eux, les soigneurs étudient le comportement des pensionnaires (observation directe, réalisation de photos et de films, travail d’éthologues d’observation du comportement) et découvrent certains aspects ou caractéristiques non encore observés en milieu naturel
– Des échanges entre parcs zoologiques d’expériences et de nouveautés, soit par des contacts réguliers soit lors de formations, avec des parcs français, européens ou d’autres continents
– Des relations étroites et constructives entre vétérinaires et soigneurs animaliers
– Des voyages dans les pays d’origine des animaux et des contacts avec les personnes « sur le terrain »
– Des travaux de recherche réalisés en collaboration avec plusieurs types d’établissements et de modes de vie (captivité, semi-liberté, en réserve ou libre dans le pays d’origine)
– Des recherches dans l’amélioration du bien-être animal (vaccins, prévention, alimentation, aménagement, enrichissement, …) (voir les articles dédiés spécifiquement à ces sujets)
– Des collaborations avec des étudiants du lycée à la thèse (construction d’enclos, supplémentations alimentaires, impact du public sur les animaux, …)
Travail de recherche
La mission la plus importante pour les animaux est celle de recherche. Elle se réalise à divers niveaux :
– De par sa proximité et le travail de long terme des soigneurs, l’étude des animaux (observation directe, réalisation de photos et de films, travail d’éthologues d’observation du comportement) permet de découvrir certains aspects ou caractéristiques non encore observés en milieu naturel
– Des échanges entre parcs zoologiques d’expériences et de nouveautés, soit par des contacts réguliers soit lors de formations, avec des parcs français, européens ou d’autres continents
– Des relations étroites et constructives entre vétérinaires et soigneurs animaliers
– Des voyages dans les pays d’origine des animaux et contacts avec les personnes « sur le terrain »
– Des travaux de recherche réalisés en collaboration avec plusieurs types d’établissements et de modes de vie (captivité, semi-liberté, en réserve ou libre dans le pays d’origine)
– Des recherches dans l’amélioration du bien-être animal (vaccins, prévention, alimentation, aménagement, enrichissement, …) (voir les articles dédiés spécifiquement à ces sujets)
– Des collaborations avec des étudiants du lycée à la thèse (construction d’enclos, supplémentations alimentaires, impact du public sur les animaux, …)
C’est ainsi qu’en connaissant mieux l’animal en captivité, malgré quelques différences dues à son mode de vie, cela permet d’instruire les scientifiques sur le terrain ou toute personne qui travaille avec des animaux en pleine nature. Et bien sûr, d’améliorer sans cesse la durée et la qualité de leur vie parmi nous !
No stress
L’un des objectifs principaux des soigneurs est de réduire au maximum le stress des animaux :
– Stress lors de l’entretien des locaux : les animaux étant habitués aux contacts des soigneurs et non dressés (ils sont libres de leurs actes et de se situer dans le box de nuit ou l’enclos de jour, par exemple) connaissent bien leurs soigneurs. De plus, une routine pour certaines actions est respectée. Un dialogue s’instaure entre l’animal et le soigneur qui saura déterminer ce qui le stresse ou pas (certains animaux sont néophobes, peur de la nouveauté, comme les atèles de Colombie ou les siamangs par exemple). Le travail d’observation est là très important également et constant
– Stress lors de l’entretien de l’animal : la tonte, la coupe de corne ou de sabot, l’entretien des pattes, la pesée sont des actes qui peuvent stresser l’animal. C’est pour cela que l’on développe le medical training ou entrainement médical (voir rubrique entrainement médical)
– Stress lors des soins de prévention : vaccination, vermifugation
– Stress lors de traitements : quand une maladie apparaît ou une blessure et que des soins doivent être prodigués à l’animal, ponctuellement par le vétérinaire ou quotidiennement par le soigneur. On choisira toujours la solution la moins stressante en s’aidant de l’entrainement médical. Heureusement, en parc animalier c’est rare.
– Stress lié aux locaux : la taille, la hauteur, la forme, la température, la luminosité, l’humidité, la résonance des bruits, ainsi que la vie en communauté ou pas et le nombre d’individus. Les soigneurs également spécialisés en aménagements sont sans arrêt en train d’œuvrer dans le parc pour améliorer les enclos de jour et les box de nuit
– Stress des visiteurs : malheureusement certains visiteurs ne se mettent pas à la place des animaux et ne veulent que satisfaire leurs envies (voir rubrique spéciale visiteurs). Ils donnent des aliments toxiques voire mortels aux animaux, leur crient dessus voire leur jettent des cailloux ! Les soigneurs sont sans cesse sur le qui-vive pour informer les visiteurs si leurs attitudes ne sont pas compatibles avec le bien-être animal.